« Souvent nos intimes portent de lourds fardeaux Qui nous sont invisibles et surtout inconnus ; Des adultes font des cauchemars et redeviennent des enfants devenus adultes très tôt. Il faut trop de courage pour mettre ses appréhensions et ses effrois à nu.
Je vous invite à pratiquer la compassion, À dire : Merci, je t’aime, pardon.
Je n’ai jamais rencontré une femme Ou même une adolescente découvrant le feu, Qui n’ait pas eu à appliquer soigneusement du mascara pour maquiller ses larmes. Il faut trop d’audace pour entamer une nouvelle conversation après un adieu.
Je vous invite à pratiquer la compassion, À dire : Merci, je t’aime, pardon. »
J’ai écrit ces mots il y a des années. Et j’y repensais en ces temps difficiles où nous sortons d’une pandémie qui nous a changés, brisés ou améliorés. Une chose est sûre c’est que beaucoup plus de gens souffrent de dépression ces jours-ci et vivent avec une douleur intense, une solitude pesante, une confusion écrasante.
Parfois, concentré sur notre propre peine, nous n’arrivons pas à voir l’autre, à reconnaître que peut être lui aussi il souffre, elle aussi elle passe par un moment difficile…
Et si nous tendions la main vers l’autre ? Et si un sourire pouvait sauver la vie de quelqu’un ? Et si nous nous alignons avec l’énergie de l’amour, de l’espoir et du partage ?
En 2022, après deux ans d’incertitude, de distanciation sociale, de confinement, de maladies, et tant d’autres maux, et si on s’aimait plus ? Je vous invite à dépasser vos envies de jugements, à vous aimer vous-mêmes pour mieux aimer les autres et à œuvrer à laisser un monde meilleur à nos petits-enfants.
Le livre d'Aurélie Saint Pierre est disponible sur Rencontre des Auteurs Francophones
Le confinement que le virus a imposé à des milliards d’êtres humains a pu être l’occasion, pour chacun, d’une interrogation sur les questions essentielles. Dans cette crise sanitaire, j’ai éprouvé de la compassion envers ceux qui ne pourraient accompagner leurs proches dans leur ultime étape. Combien d’adieux n’ont pas pu se faire, de mains ne se sont pas serrées, ni de joues embrassées. Cette pandémie ne s’est pas contenter de tuer, d’isoler. Elle a placé chacun de nous devant son impuissance extrême, elle a forcé certains aux pires abandons. Merci Aurélie pour votre joli texte, il en résulte comme vous dites de dépasser ses envies de jugements et d'apprendre à s'aimer mieux pour mieux aimer les autres. Magnifique texte, v…