En cette journée mondiale de la poésie
Elle s’en alla joyeuse sans porter nul regret
Qui pèserait sur son cœur et sur sa conscience
Le village entier à son vécu repense
Heureux de l’avoir eu et triste de son retrait
Elle s’en alla rieuse terrant tout son secret
Dans un coin de l’oubli du placard de l’absence
En s’enfermant, sa tombe réduisit au silence,
Et sa vie précédente et sa mémoire d’après.
A chaque ombre du soir après le crépuscule
Je vois comme son éther qui meut et s’articule
Parmi des êtres ailés dans leurs airs de fête
Distraite mais heureuse, daigna me faire savoir
Quoi qu’ici-bas je vis n’en faisant qu’à ma tète
De m’en réjouir surtout qu’on m’attende quelque part.
Comments