Le siècle a deux ans quand l’auteur décolle vers Boston avec une femme, des enfants et une mission : dompter le cancer, éradiquer le myélome.
Pour garder un contact, même ténu, avec ses proches restés en France, il s’obstine à balancer des courriers aussi électroniques que farfelus comme autant de bouteilles à la mer.
Toujours tarabusté par la peur de lasser, il choisit de grossir le trait, de sourire des ses déboires et de disséquer les incongruités de son pays d’adoption qui ne manquent pas de sauter aux yeux de tout quidam vivant en terre étrangère.
Cette cinquantaine de missives s’apparentent donc à un carnet de voyage imbibé de diatribes énervées d'un quadragénaire qui se bat avec la vie, les termites, son prêt sur trente ans, les carcinomes à éradiquer au laboratoire, ses fils crispés dans les petits wagonnets des montagnes russes de l’adolescence et toute cette neige qui s'amoncelle inexorablement chaque hiver sur son trottoir de Nouvelle Angleterre.
L'AUTEUR :
Emmanuel Normant est, par ordre d’apparence sur la scène de sa vie, parisien, amoureux, pharmacien, papa, docteur, re-papa, époux, post-doc, directeur de laboratoire, Senior scientist, VP research. Tout ça de Paris à Washington, retour, et puis Boston, et enfin New York.
Il aime déraisonnablement sa femme, Stephan Zweig, Londres, les huitres, AOC, Gabriel Garcia Marquez, La Conjuration des Imbéciles, Buffet Froid, Paris, quand-c’est-pas-comme-d’habitude, Jean Echenoz, le 75, les petits restaurants du West village, Audrey Hepburn et aussi sa maman, même si elle n'est plus là.
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20,00$Prix
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