Une amoureuse de la vie, elle qui est pleine d’éclat,
De joie, de projets, de rire, d’amitié ;
La vie qui nous lève le matin, pleine d’espoir,
La vie qui nourrit notre âme, jour et nuit ;
La vie qui ensoleille notre corps, à raison ou à tort.
Une amoureuse de la nuit, elle qui revêt son manteau d’étoiles,
D’astéroïdes, de météorites et de rêves ;
La nuit qui régénère notre matrice ;
La nuit qui laisse place à un inconscient,
Conscient de torturer parfois notre âme.
Une amoureuse de la musique, elle qui chante nos lendemains,
Notre quotidien, qui enchante nos oreilles,
Quelles que soient les humeurs ;
Elle qui fait résonner notre intérieur,
Qu’elle soit en paix ou en colère ;
La musique qui nourrit notre esprit,
Et qui peut la détruire en un détournement de si.
Une amoureuse de l’amour, lui qui est si riche,
Si généreux, si voluptueux ;
L’amour qui faire vivre ou laisser mourir,
L’amour qui fait sourire ou pleurer,
L’amour qui rend si fort et si vertueux,
L’amour qui peut ravager autant que le feu.
Une amoureuse de la mort, elle si féminine,
Capable de patienter longuement sous son manteau d’hiver,
Elle qui rend la vie si lumineuse, la nuit si bienfaisante,
La musique si belle et l’amour si grand ;
La mort qui se présentera à l’aube,
Ou au crépuscule de notre existence,
Qui prend sans raison apparente,
Notre corps qui nous a permis d’être amoureuse dans cette vie.
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