Dans la forêt des mots, des lettres, et des verbes
Sous les rayons qui passent à travers la brume
Je vais bien souvent y cueillir quelques gerbes
De branches humectées, que la rosée enfume.
En fin tailleur de phrases, j’y fais tracer des rimes,
Sur les souches des temps, souvent imprévisibles
Je sculpte avec ma plume qui me sert de lime
Des figures insidieuses aux regards illisibles !
J’enseigne à la nature des humaines viles choses
Les vices que j’en sais et qu’elle ne connait pas
Ce que l’homme fait du bois et où finissent les roses
Enfin toute la faune et la flore, qu’il ne respecte pas
Pour finir ma besogne sous forme d’un poème
J’appelle la mère nature à doubler sa prudence
Sur l’être qui s’engoue de se nuire soi-même
Qu’il n’est pas, vraiment, reflet de son apparence !
Alger, le 29 décembre 2017
Meziane MAHMOUDIA
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