Ce 11 juillet 2016, John Harkness n’imagine pas où il a mis les pieds. De passage à Paris, cet Écossais pense avoir pris place dans une salle de cinéma. Quand une vague de chansons déferle sur lui, le ramenant quarante ans en arrière… de Glasgow aux Highlands.
Un « rock-movie » effréné qui nous embarque dans une course-poursuite avec son passé, jusqu’à la collision frontale avec ses convictions et la vérité.
Comment a-t-il pu oublier cette nuit-là ?
« L’IMPRESSION QUE TOUTE LA VIE ME TRAVERSE EN UN FLASH D’ÉTERNITÉ »
Cette impression, que Springsteen évoque dans sa biographie quand il est sur scène avec son groupe, n’est pas différente, au fond, de celle du spectateur qui prend, comme moi, chacun de ses concerts en pleine face et voit sa vie ensuite complètement reboostée. Cette impression rejoint l’idée de départ du roman, survenue dès la fin du concert, ce 11 juillet 2016 à Paris.
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Et si le fil de ces 33 chansons racontait l’histoire d’un seul individu arrivé là par hasard ?
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Et si l’incident – qui s’est réellement produit au cours du concert – était lié au passé de cet homme et allait lui en révéler une part sombre ? John Harkness était né. Ce spectateur égaré allait voir sa vie le traverser en 33 tableaux, comme autant de flash-backs se fondant en un flash d’éternité.
Une histoire intrigante et musicale, totalement inspirée des chansons de Bruce Springsteen, dans une Écosse émergée d’un roman de William McIlvanney.
L'AUTEUR
Antonio est un auteur créatif et libre, comme il le revendique depuis qu’il porte la casquette de l’éditeur avec son deuxième roman « Harkness », au cœur d’un concert de Bruce Springsteen.
Son style singulier trouve sa musicalité à l’oreille de l’harmoniciste qu’il est, de blues, de jazz ou de pop-rock, ajoutant un groove à ses inspirations pour mieux entraîner le lecteur.
Ainsi, cherche-t-il à comprendre dans « Harkness », à travers une histoire tragique et émouvante, de quelles façons les chansons du Boss nous ramènent à nos propres vies.
Il invite même Stevie Ray Vaughan dans « Le double » (2019), une comédie étonnante dans laquelle Cyrano parodie le théâtre ordinaire des cadres supérieurs, ce monde de consultants en Informatique qu’il connaît bien pour y avoir passé 25 ans de sa vie avant de tout lâcher en 2014 pour se consacrer entièrement à ses deux passions : improviser et écrire.
Dans son dernier recueil, « Matière à tuer le Temps » (2022), un florilège créatif et décalé autour de ce Temps qui conditionne trop nos vies, Antonio nous emmène dans son imaginaire, à bord d’un aéroplane blindé, d’humour et de poésie, emprunté à Jacques Higelin à qui il rend hommage dans un dernier récit fantastique, aux airs de Petit prince : « S’il vous plaît… dessine-moi une aurore boréale ! »
Antonio se plaît à se surprendre d’abord lui-même, au gré de ses inspirations qui l’embarquent à chaque fois dans des univers très différents mais où l’humour, la poésie et l’absurde retrouvent toujours une place au cœur de ses écrits.
Son rêve américain ? Faire traduire « Harkness » dans la langue de Springsteen pour l’offrir au Boss en personne. J