Olga Russo est née en 1957 en Italie. Dès son enfance, elle connait la pauvreté sur sa terre natale qu’elle doit quitter avec sa famille. 
C’est dans le Nord de la France, à Hornaing et à Fenain où son père a trouvé un emploi de mineur de fond, qu’elle s’installe. Elle y retrouve le bonheur familial, la joie de vivre, des maitresses d’école adorables et des gens qui ont le cœur sur la main. 
Quelques années plus tard, c’est un nouveau déracinement. Les aléas de la vie la conduisent en Amérique. L’enfant devenue adolescente s’immerge dans l’inconnu. 
Au fil des années, son gout du travail, sa personnalité et son courage vont alors conditionner une vie pleine de rebondissements. Mais « le Nouveau Monde » ne lui fera jamais oublier l’enfant qu’elle a été dans le Nord, au pied de ses « montagnes noires » de l’espoir ; son Amérique à elle. 
Une belle leçon de vie à découvrir et à partager. 
 
L'AUTEURE :
 
Née en 1957, Olga Russo passe les premières années de sa vie à Orsara, dans le sud de l’Italie. Quelques années plus tard, le désespoir et le manque de travail contraignent la petite famille à s’installer dans le Nord de la France où le père exercera le dur métier de mineur de fond. En 1966, devant les risques du métier et les problèmes de santé, ils se résignent à partir pour les Etats-Unis où une partie de la famille est installée. Pour Olga, qui avait enfin retrouvé une enfance heureuse, ce départ sera très douloureux. 
Après une période d’adaptation difficile, la jeune fille réalisera ses études secondaires et universitaires qui lui ouvriront de beaux horizons professionnels. Olga occupera alors de divers postes d’analyste, gestionnaire, directeur de projets et conseil dans le domaine de la programmation pour l’aviation civile avec les autorités gouvernementales de son pays d’adoption. 
 
Au cours de ces années de travail, elle aura, avec John son mari, deux enfants, Danielle et Joël. Aujourd’hui retraitée, Olga Russo Waters jardine, lit, fait des promenades sous le ciel bleu, s’occupe de ses petits-enfants, et écrit ses souvenirs d’enfance dans le Nord, auxquels elle reste viscéralement attachée…car nous n’oublions jamais d’où nous venions et que « l’on n’oublie jamais l’enfant que l’on a été.»