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Photo du rédacteurValery Zeitoun

L'humeur de Valery Zeitoun

Ses billets d'humeur nous avaient manqués ! Revoici le Z, plus en forme que jamais.


Résumé de l’histoire.


Avec la comtesse nous avons décidé de profiter des viaducs de mai pour nous octroyer quelques jours de j’fous rien.Nous sommes donc en visite familiale quelque part dans le sud est de la France où il nous pleut abondamment sur le coin de la frime depuis 6 jours. Je dirais même qu’on se les gèle.

D’ailleurs le prochain qui me jacte de réchauffement climatique, je lui fous un seau de flotte dans la ganache.

Nonobstant le fait que de nos jours, tu ne peux plus prendre de vacances sans bosser rapport à ce portable qui fait que tu es toujours joignable, tel l’esclave moderne qui, si il ne répond pas, a mauvaise conscience. Bref, j’ai décidé de profiter de ce break (6 places intérieur cuir) pour faire réviser entièrement mon corps de rêve qui fait fantasmer tant d’hommes de femmes de nains des Andes et de bergers Allemands.

Avec ce que je me suis mis en quilles et en clape et surtout le sport de haut niveau que je ne pratique pas, il faut quand même aller consulter les docs pour savoir si je peux continuer à deconner léger.

Me v’la donc dans un hosto privé pour vérifier si mon palpitant fonctionne choucard. Je ne sais pas pourquoi mais dans les hostos tout le personnel gueule et te jacte comme si tu étais sourd comme un pot et débile profond. Ça commence par la secrétaire aimable comme une lourde de violon qui me gueule « Carte Vitale » puis « taille poids »… Je suis debout devant la salle d’attente remplie de vioques qui attendent avec impatience ma réponse pour savoir si j’suis plus gras qu’eux.

Une fois cette première humiliation passée, la secrétaire me gueule qu’il va falloir que je siffle 2 verres d’eaux ce qui constitue le début de cette torture médicale rapport à ce que la flotte ne me sert qu’à prendre ma douche. Puis on m’accompagne au scanner ou je suis accueilli par un gadjo qui me gueule « oh mais j’vous connais vous, vous avez pas une boutique en ville ? » alors j’y gueule  « ben oui j’ai le sex-shop de l’avenue Francis Tonner et j’vous reconnais aussi ». « Ah mais non bafouille-y-il gêné devant sa collègue, bon c’est pas grave allongez vous sur le ventre et surtout ne bougez plus ». Je m’exécute et j’ai l’impression d’être une toupie tellement j’ai pris du bide… mes épaules ne touchent pas le scanner. Je ne dois pas bouger du tout et bien évidemment c’est à ce moment là que j’ai une crampe dans la guitare droite qui me fait un mal de chien. Ça c’est comme chez le chirdent où tu as systématiquement envie de tousser dès qu’il commence à travailler tes ratiches.

Une fois cette première torture effectuée, on me prie d’aller dans la salle d’attente. Là j’ai plus l’impression de passer un grand oral pour être accepté dans un Ehpad de l’avenue Foch que d’être à l’hosto. C’est bien simple y’a que des vioques bien vioques qui brillent. En face de moi, la vioque typique du sud-est qu’a pas réalisé qu’elle avait 100 piges et qu’est lopée et coiffée comme une minette de 20. Elle porte des tacos de 18, une robe noire, un imper «peau de léopard », et une tocante en jonc. On dirait qu’elle va à la soirée magiciens « tu vois mes mains tu sens mon doigt » des Chandelles. Il y a au moins 30 piges que ses sourcils se sont fait la malle, alors elle les a redessinés au crayon noir, ce qui jure bien avec sa perruque blonde puisque ses tifs ont dû se barrer en même temps. En plus elle a un goitre qui fait passer celui d’Arlette Chabot pour un p’tit joueur, et elle n’a pas de menton. C’est bien simple dirait la fille que Balladur aurait eu avec un pouce.

Ce tableau n’empêche pas le vioque à côté d’elle de l’attaquer par la face nord d’un « vous êtes ravissante madame, je me présente Serge Lamotte »… Et v’la mon vioque Lamotte qui lorgne ostensiblement sur celle de la vioque qui lorsqu’elle sourit a des traces de rouge à lèvres sur les quatre ratiches jaunes qui lui restent. Du coup je les imagine en train en train de jouer à « pan-pan cul-cul » et ça me rappelle la scène où Jean-François Stevenin saute Jacqueline Maillant dans « y’a t’il un français dans la salle » de Mocky.


C’est à ce moment là où on m’appelle pour aller faire un test d’effort sa race. Me v’la perché sur un vélo d’appartement avec un doc qui doit avoir l’âge de mes fils qui me jacte mielleux mais bien fort comme à un débile « va falloir pédaler monsieur » oui j’ai bien compris que j’allais pas faire un tennis papa... Le problème c’est qu’il y a 3 infirmières autour de moi dont une  très chatoyante… je me ridiculise donc à pédaler devant ce public inattendu qui me donne du « allez, allez, allez, encore » comme si j’étais à quelques mètres de gagner le tour d’Italie. J’ai l’impression que mon palpitant va se faire la malle et rentrer à la thurne sans moi tellement il cogne à la lourde. J ai vraiment l’air d’un con. Il est loin le Z classieux façon James Bond. Là je ressemble plutôt à Ticky Holgado dans « Gazon Maudit ».


Une fois cette séance inoubliable terminée, je retourne au scanner où j’retrouve mon copain du sex-shop. Je le trouve soudainement obséquieux… "monsieur Zeitoun on va refaire comme tout à l’heure si vous le voulez bien". Je me fais donc re-photographierle palpitant par cézigue. Puis il m’annonce que mon calvaire de 3h30 est enfin terminé avant de me dire tout doucement :« Je suis désolé monsieur Zeitoun je ne vous avais pas reconnu… ma collègue s’est bien marrée avec le coup du sex-shop ».

Je l’ai rassuré en lui répondant qu’il n’avait pas à me reconnaître vu que quand j’avais ma frime dans la lucarne j’avais l’âge de mes enfants, puis je me suis fait natchave.


En résumé après 3 jours de tests à la con, la machine Z fonctionne à merveille et ça tombe bien rapport à ce qu’avec Herve Benhamou qu’est bien plus vioque que moi on a un paquet de tubes et de magnifiques artistes à travailler.

Bon j’vous laisse j’vais fêter ça au soleil qui a bien voulu montrer sa frime ce matin.

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A chacun de mes éclats de rires pendant cette lecture, Monsieur Mari à côté : "C'est quoi, c'est quoi ?".

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