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Le New York de Paul Auster parmi les plus grands rêves d’Anne-Marie Bougret (Le Petit Journal NY)

L'auteure française s'est racontée cette semaine dans la presse francophone américaine. Un très joli article paru dans Le Petit Journal New York que vous pouvez découvrir sur le blog.



Si Anne-Marie Bougret a grandi dans le département de l'Allier, c’est à Bayeux, renommée pour sa tapisserie et sa cathédrale, qu’elle a posé ses valises.

Cette ancienne danseuse, qui vit aujourd’hui pour le plaisir de se raconter dans ses romans d’auto-fiction, est une inconditionnelle de l’auteur américain Paul Auster. Mais c’est grâce à la rencontre littéraire avec l’auteure anglo-saxonne, Virginia Woolf, qu’elle s’est d’abord mise à lire, à voyager puis à écrire.

Ses romans ont franchi ce mois-ci l’océan Atlantique pour son plus grand bonheur.


Une rencontre décisive

Pendant vingt-deux ans, Anne-Marie a dansé. Elle a même dirigé une école de danse qui lui apportait le bonheur qui lui suffisait alors. Suite à un problème de santé, elle se retrouve en quête d’occupation. La voilà qui se plonge dans la lecture, qui devient alors la principale occupation de ses longues journées. Elle découvre par hasard Virginia Woolf qui l’amène sur les sentiers de sa reconversion d’auteure. De Virginia Woolf, elle voulait tout savoir ! Elle décide de se mettre à l’anglais, pour espérer lire l’auteure en version originale et pour se rapprocher plus encore d’elle. Elle se rend une première fois à Brighton en Grande-Bretagne sur les traces de la romancière. Elle y retournera plusieurs fois. De ce premier voyage, elle décide d’en tirer un roman d’autofiction, « Intrigue chez Virginia Woolf ». « J’ai aussi aimé le combat féministe de Virginia Woolf, à une époque où les femmes devaient se battre pour être reconnues. Je suis une féministe dans l’âme depuis mes plus tendres années » raconte passionnément Anne-Marie.

Se raconter, un exercice essentiel pour Anne-Marie Bougret

L’auteure normande a suivi une formation pour que ses romans soient construits avec rigueur. Elle s’est ensuite inscrite à des cours pour maîtriser les réseaux sociaux. Apprendre ne fait pas peur à cette retraitée alerte, qui se livre sans indulgence dans ses romans d’auto-fiction, en tirant parfois un portrait peu flatteur de certains égarements de vie, notamment dans ses relations avec les hommes, ceux que l’on ne devrait jamais rencontrer. Ses livres parlent - au travers d’elle - des femmes, de leurs histoires et de leur place dans la société. Hier et aujourd’hui. Dans son roman « L’histoire d’Anna B », l’héroïne part pour New York. Une prémonition ?

New York et Paul Auster, un rêve à assouvir

Anne-Marie ne connaît pas les États-Unis, mais c’est avant tout la grosse pomme qui la fait fantasmer. La ville de l’un de ses maîtres, Paul Auster. Pour elle, découvrir un jour New York, c’est entrer dans l’intimité de l’auteur américain. Anne-Marie a tout lu de Paul Auster, mais aussi sur Paul Auster, tant ses biographies que les analyses de sa littérature. Elle attend ce voyage d’une vie pour lui dédier un roman, comme elle l’a fait précédemment pour Virginia Woolf. Elle conseille à ceux qui aimeraient découvrir Paul Auster « Le livre des illusions », « La musique du hasard » ou « La solitude du labyrinthe ». Anne-Marie aime les auteurs solitaires, qui lui ressemblent finalement.

Aujourd’hui distribuée aux États-Unis, elle réussit un premier pas vers l’Amérique

C’est le responsable du comité de lecture français de Rencontre des Auteurs Francophones, Jean K, Saintfort, qui a repéré l’auteure. Anne-Marie s’en réjouit et salue l’arrivée de ses romans, début mars sur les étagères américaines. « C’est formidable et j’aimerais bien être à la place de mes romans. C’est une belle aventure que d’être aujourd’hui présente dans ce pays du bout du monde » se félicite Anne-Marie.

Anne-marie aimerait participer un jour à un événement à New York pour humer la ville certes, mais aussi pour partir à la rencontre d’un public différent, celui des Français installés sous les cieux américains, mais surtout celui des francophiles et francophones américains. Si ce n’est en 2022, elle le programmera l’année suivante. C’est son engagement personnel et son projet pour les mois à venir.

Son prochain projet ?

« Mon père me guide aujourd’hui encore ». Jean Bougret était un peintre reconnu dans sa région de Montluçon et de nombreuses rétrospectives sont régulièrement programmées. Jean Bougret aurait eu 100 ans en 2022 et il sera de nouveau salué lors d’une belle exposition. Mais il ne viendra pas seul puisque qu’Anne-Marie est invitée également à dédicacer ses romans. « Mon père continue de me prendre par la main puisque nous allons vivre ensemble cet événement. J’ai d’ailleurs écrit mes romans d’Anna B pour qu’il reste vivant et pour me rapprocher d’une famille que je ne connaissais pas. Certains membres de cette famille inconnue se sont reconnus et se sont présentés à moi… Encore une petite magie de l’écriture ! »

Les romans d’Anne-Marie Bougret sont disponibles aux États-Unis sur Rencontre des Auteurs Francophones



Article paru le 11 mars 2022 dans Le Petit Journal New York


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